On a beau être fan d’un genre, on a parfois des angles morts, des œuvres qui sont passées complètement sous notre radar pour une raison ou une autre, et qui semblent être de telles références qu’on finit par se dire qu’il serait bien d’y jeter un œil. La série Battlestar Galactica a longtemps été dans mon angle mort mais j’ai fini par me lancer au printemps… et quelle claque cela a été !
À l’origine, j’avais donc prévu de faire un bel article sur cette série, mais celui-ci se retrouvant repoussé sans cesse, j’ai fini par m’en tenir à l’essentiel, mille excuses !
À l’origine, j’avais donc prévu de faire un bel article sur cette série, mais celui-ci se retrouvant repoussé sans cesse, j’ai fini par m’en tenir à l’essentiel, mille excuses !
C’est quoi l’histoire ?
Battlestar Galactica met en scène une civilisation humaine avancée qui maîtrise le voyage interstellaire et qui a conçu les Cylons, des robots qui ont fini par se retourner contre leurs créateurs. Une paix tendue règne depuis quarante ans entre les deux camps, jusqu’à que les Cylons lancent une attaque conjointe qui détruit les douze colonies peuplées d’humains. Seule une poignée de vaisseaux réussit à s’échapper, menée par un antique vaisseau de combat, le Battlestar Galactica.
Pour les quelques 50 000 survivants, c’est le début d’un long voyage qui ne sera pas de tout repos. En attendant de trouver un monde pour reconstruire, il faut s’organiser, trouver des ressources pour alimenter la flotte et survivre aux fréquentes attaques des Cylons.
Sous quelle forme cela se présente ?
Battlestar Galactica est une série qui se compose d’un pilote/téléfilm/mini-série (à regarder ABSOLUMENT avant la série), de quatre saisons, de deux téléfilms (Razor et The Plan), et de quelques web-séries à l’intérêt variable.
Il existe également deux prequels dont je ne vous parlerais pas (faute de les avoir vu) : un téléfilm, Blood&Chrome et une série, Caprica.
Petite chose à savoir : cette série est en fait un remake d’une série du même nom de 1978. Si le point de départ reste le même, la série de 2004 prend une direction assez différente en changeant l’origine des Cylons et en féminisant certains personnages.
Pourquoi c’est une série à voir ?
Parce que c’est un excellent space-opera (d’ailleurs il y a même un opéra !)
Vous aimez les vaisseaux spatiaux ? Les voyages dans l’espace ? Les explorations de planète ? Les combats dans l’espace ? Les champs d’astéroïde ? Il y a tout ça dans Battlestar Galactica, et bien plus encore.
Parce que c’est une sacrée histoire de survie
Ma collègue Tigger Lilly parle même de post-apo dans l’espace. Ce qui est chouette, c’est que l’argument survie ne se limite pas à trouver des ressources et à survivre aux attaques cylons. Il faut aussi reconstruire une société, réimaginer un système politique… On pourrait croire que ce n’est pas important lorsqu’on risque à chaque déplacement de voir l’humanité anéantie, mais la série montre très bien à quel point ces éléments-là comptent… même s’il faut aussi penser à trouver de l’eau et du carburant.
Pour les thèmes abordés, toujours très actuels
Après mon visionnage de la série, j’ai écouté beaucoup de podcasts à son sujet, qui mettaient en avant à quel point cette série est une histoire post-11 septembre 2001, avec un message politique assez fort. Et effectivement la série n’a de cesse de s’interroger sur des questions qui trouvent encore une résonance aujourd’hui.
Pour ses incroyables personnages, tout en nuance de gris, qui n’arrêtent pas d’évoluer
Ce qui est chouette dans cette série, c’est que ses très nombreux personnages sont tout sauf des stéréotypes. S’il est tentant de les cataloguer au début, la série met très vite à l’épreuve toute tentative de classement tant les personnages sont nuancés, rarement totalement gentils ou totalement méchants.
L’exemple le plus frappant pour moi est le duo formé par le commandant Adama et la présidente, qui démarrent pratiquement adversaires, campés sur leurs positions de comment diriger la flotte, et dont les convictions vont peu à peu s’assouplir au point que leurs actions ne reflètent pas toujours les valeurs qu’ils prônent au début de la série.
Pour son réalisme
Oui cela peut sembler étrange mais Battlestar Galactica est une série qui joue la carte du réalisme. Si on laisse de côté la capacité des vaisseaux à sauter d’un point à un autre de l’espace et les robots humanoïdes, la série ne déborde pas de technologies irréalistes. Les armes utilisées sont des armes à feu ou des armes nucléaires, et le Battlestar Galactica doit justement sa survie à sa technologie archaïque (téléphones filaires et ordinateurs jamais connectés en réseau) qui le protège des cyberattaques des Cylons.
Pour son mysticisme bien dosé
Dès les premiers épisodes, Battlestar Galactica développe dans son intrigue un aspect mystique et un propos religieux qui peuvent être un peu déstabilisants. Mais c’est aussi un point intéressant de la série : on ne sait jamais quand on va basculer d’une forme de réalisme très crédible à une ambiance science-fantasy, et contre toute attente les deux fonctionnent plutôt bien ensemble à quelques bémols près.
Parce que la série n’a pas vieilli et reste très belle
Cela a peut-être l’air de rien mais la diffusion de cette série s’est étalée entre 2004 et 2009. Pourtant, contrairement à d’autres séries de l’époque, Battlestar Galactica a je trouve très bien vieilli. Je soupçonne que le côté réaliste/technologies archaïsantes y est pour quelque chose, mais cela reste un argument à prendre en compte si la perspective de regarder une série vieille de 15 ans vous inquiète.
Battlestar Galactica met en scène une civilisation humaine avancée qui maîtrise le voyage interstellaire et qui a conçu les Cylons, des robots qui ont fini par se retourner contre leurs créateurs. Une paix tendue règne depuis quarante ans entre les deux camps, jusqu’à que les Cylons lancent une attaque conjointe qui détruit les douze colonies peuplées d’humains. Seule une poignée de vaisseaux réussit à s’échapper, menée par un antique vaisseau de combat, le Battlestar Galactica.
Pour les quelques 50 000 survivants, c’est le début d’un long voyage qui ne sera pas de tout repos. En attendant de trouver un monde pour reconstruire, il faut s’organiser, trouver des ressources pour alimenter la flotte et survivre aux fréquentes attaques des Cylons.
Sous quelle forme cela se présente ?
Battlestar Galactica est une série qui se compose d’un pilote/téléfilm/mini-série (à regarder ABSOLUMENT avant la série), de quatre saisons, de deux téléfilms (Razor et The Plan), et de quelques web-séries à l’intérêt variable.
Il existe également deux prequels dont je ne vous parlerais pas (faute de les avoir vu) : un téléfilm, Blood&Chrome et une série, Caprica.
Petite chose à savoir : cette série est en fait un remake d’une série du même nom de 1978. Si le point de départ reste le même, la série de 2004 prend une direction assez différente en changeant l’origine des Cylons et en féminisant certains personnages.
Pourquoi c’est une série à voir ?
Parce que c’est un excellent space-opera (d’ailleurs il y a même un opéra !)
Vous aimez les vaisseaux spatiaux ? Les voyages dans l’espace ? Les explorations de planète ? Les combats dans l’espace ? Les champs d’astéroïde ? Il y a tout ça dans Battlestar Galactica, et bien plus encore.
Parce que c’est une sacrée histoire de survie
Ma collègue Tigger Lilly parle même de post-apo dans l’espace. Ce qui est chouette, c’est que l’argument survie ne se limite pas à trouver des ressources et à survivre aux attaques cylons. Il faut aussi reconstruire une société, réimaginer un système politique… On pourrait croire que ce n’est pas important lorsqu’on risque à chaque déplacement de voir l’humanité anéantie, mais la série montre très bien à quel point ces éléments-là comptent… même s’il faut aussi penser à trouver de l’eau et du carburant.
Pour les thèmes abordés, toujours très actuels
Après mon visionnage de la série, j’ai écouté beaucoup de podcasts à son sujet, qui mettaient en avant à quel point cette série est une histoire post-11 septembre 2001, avec un message politique assez fort. Et effectivement la série n’a de cesse de s’interroger sur des questions qui trouvent encore une résonance aujourd’hui.
Pour ses incroyables personnages, tout en nuance de gris, qui n’arrêtent pas d’évoluer
Ce qui est chouette dans cette série, c’est que ses très nombreux personnages sont tout sauf des stéréotypes. S’il est tentant de les cataloguer au début, la série met très vite à l’épreuve toute tentative de classement tant les personnages sont nuancés, rarement totalement gentils ou totalement méchants.
L’exemple le plus frappant pour moi est le duo formé par le commandant Adama et la présidente, qui démarrent pratiquement adversaires, campés sur leurs positions de comment diriger la flotte, et dont les convictions vont peu à peu s’assouplir au point que leurs actions ne reflètent pas toujours les valeurs qu’ils prônent au début de la série.
Pour son réalisme
Oui cela peut sembler étrange mais Battlestar Galactica est une série qui joue la carte du réalisme. Si on laisse de côté la capacité des vaisseaux à sauter d’un point à un autre de l’espace et les robots humanoïdes, la série ne déborde pas de technologies irréalistes. Les armes utilisées sont des armes à feu ou des armes nucléaires, et le Battlestar Galactica doit justement sa survie à sa technologie archaïque (téléphones filaires et ordinateurs jamais connectés en réseau) qui le protège des cyberattaques des Cylons.
Pour son mysticisme bien dosé
Dès les premiers épisodes, Battlestar Galactica développe dans son intrigue un aspect mystique et un propos religieux qui peuvent être un peu déstabilisants. Mais c’est aussi un point intéressant de la série : on ne sait jamais quand on va basculer d’une forme de réalisme très crédible à une ambiance science-fantasy, et contre toute attente les deux fonctionnent plutôt bien ensemble à quelques bémols près.
Parce que la série n’a pas vieilli et reste très belle
Cela a peut-être l’air de rien mais la diffusion de cette série s’est étalée entre 2004 et 2009. Pourtant, contrairement à d’autres séries de l’époque, Battlestar Galactica a je trouve très bien vieilli. Je soupçonne que le côté réaliste/technologies archaïsantes y est pour quelque chose, mais cela reste un argument à prendre en compte si la perspective de regarder une série vieille de 15 ans vous inquiète.
Mais alors, c’est une série parfaite ?
Évidemment que non. Selon vos goûts, vous lui trouverez forcément des défauts. Personnellement j’ai trouvé quelques passages à vide en milieu de saison parfois (on est sur des saisons de 20 épisodes tout de même), et je regrette que la fin soit un peu expéditive (même si c’est de la faute de grève des scénaristes à priori qui a rushé le final).
Mais c’est une série qui a rapidement su me toucher par ses personnages assez incroyables (même un personnage qui peut sembler un peu « loyal con » comme Lee Adama réserve quelques surprises) les réflexions qu’elle soulève, et le sense of wonder qu’elle arrive parfois à convoquer, en dépit de la noirceur de l’univers et de l’intrigue.
Bref si comme moi, vous avez raté Battlestar Galactica, n’hésitez pas à vous jeter à l’eau. C’est de la très belle SF, et clairement un jalon dans le monde des séries télé.
Infos utiles : Battlestar Galactica est une série développée par Ronald D. Moore en 2004, à partir de la série du même nom créée par Glen A. Larson en 1978. Vous pouvez la visionner dans son intégralité (hors téléfilms et webséries) sur Amazon Prime Vidéo.
D’autres avis : Le dragon galactique
Mais c’est une série qui a rapidement su me toucher par ses personnages assez incroyables (même un personnage qui peut sembler un peu « loyal con » comme Lee Adama réserve quelques surprises) les réflexions qu’elle soulève, et le sense of wonder qu’elle arrive parfois à convoquer, en dépit de la noirceur de l’univers et de l’intrigue.
Bref si comme moi, vous avez raté Battlestar Galactica, n’hésitez pas à vous jeter à l’eau. C’est de la très belle SF, et clairement un jalon dans le monde des séries télé.
Infos utiles : Battlestar Galactica est une série développée par Ronald D. Moore en 2004, à partir de la série du même nom créée par Glen A. Larson en 1978. Vous pouvez la visionner dans son intégralité (hors téléfilms et webséries) sur Amazon Prime Vidéo.
D’autres avis : Le dragon galactique
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