Après avoir passé un bon moment avec Défaillances systèmes, la première novella du cycle, je continue à suivre les aventures de l’Assasynth de Martha Wells, qui décide dans ce deuxième opus d’enquêter sur son passé en revenant sur les traces d’une précédente mission.
Difficile de ne pas continuer à filer la comparaison avec les jeux vidéo Mass Effect et Knights of the Old Republic, tant ce deuxième opus m’y a fait penser : notre héros androïde se balade en effet dans des stations spatiales, dans des cantinas espaces de restauration et dans une mine abandonnée, accomplissant au passage une quête personnelle et jouant le rôle de garde du corps pour quelques humains.
Je ne vous raconterais pas toute l’histoire vu sa courte taille, mais une fois encore, j’ai passé un excellent moment avec ce récit vif et sans temps mort. Certes l’intrigue ne brille pas par son originalité, mais elle est bien menée et on se prend au jeu.
J’ai également bien apprécié de découvrir l’« humanité » un peu décalée de tous ces êtres artificiels qui savent communiquer, échanger et faire preuve de camaraderie entre eux, à l’insu de tous ces humains qui ne leur accorde pas un regard.
Ce deuxième volume du Journal d’un AssaSynth est donc aussi plaisant que le premier, et nul doute que le troisième devrait bientôt arriver sur ma liseuse.
Infos utiles : Schémas artificiels (Artificial Condition) est le deuxième tome du Journal d’un AssaSynth de Martha Wells. Publié en VO en 2018, il a été édité en français par L’Atalante en 2019, avec une traduction de Mathilde Montier. Couverture de Pierre Bourgerie. 128 pages.
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