La passe-miroir est un cycle de fantasy jeunesse que j’ai découvert il y a quelques années. Il se déroule dans un univers de post-apo de fantasy et met en scène les aventures d’Ophélie. Cette liseuse qui a la capacité de lire l’histoire des objets qu’elle touche se retrouve dans les ennuis jusqu’au coup suite à un mariage arrangé.
J’avais beaucoup aimé Les fiancés de l’hiver, le premier tome, de même que Les disparus du Clairdelune. Je gardais un souvenir un peu plus mitigé du tome 3, La mémoire de Babel (ce que ne reflète pas du tout mon avis de l’époque, comme quoi) mais j’avais envie de connaître la conclusion de l’histoire, alors je me suis embarquée dans cette Tempête des échos. Et promis, je ne ferais aucun spoiler.
Ma lecture du tome 3 remontant déjà à deux ans, je dois avouer que mes souvenirs étaient assez brumeux. Heureusement, l’autrice (ou l’éditeur) a tout prévu : le livre s’ouvre sur un rapide résumé et une présentation des principaux personnages. Ça ne fait pas des miracles tant les deux tomes semblent être un même récit coupé en deux, mais mine de rien ça aide à replacer les différents éléments !
Nous retrouvons donc Ophélie qui œuvre de concert avec Thorn dans sa quête de vérité, mais qui va avoir bien du mal à aller jusqu’à la lumière, tant les embûches sur son chemin sont nombreuses (je crois que je ne peux pas faire plus vague comme résumé !).
Après quelques difficultés à me remettre dans le bain, j’ai replongé avec plaisir dans les aventures d’Ophélie. Petit à petit, ce personnage qu’on pouvait trouver très passif dans le premier tome s’est affirmé peu à peu à sa façon. Ne vous attendez pas à de l’héroïsme tonitruant, ce n’est pas son genre, mais face à ce qu’elle subit dans ce tome-ci, je trouve qu’elle fait preuve d’un incroyable courage et d’une sacrée force de caractère pour ne jamais jeter l’éponge.
Pour ce qui est de l’intrigue, je ne peux rien en dire sans trop en dire, mais Christelle Dabos s’en tire très bien pour rassembler tous les fils semés au cours des précédents tomes pour un grand final cohérent et complet. Mes souvenirs étaient un peu trop flous pour complètement apprécier la démonstration, mais quelque chose que me dit que cela doit être grandiose quand on lit tout d’une traite.
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre compte tenu de certains retours assez négatifs sur cette conclusion, mais ma foi pour ma part j’ai passé un très bon moment. J’ai bien aimé que l’autrice aille au bout de ses idées, et j’ai même été surprise en route qu’elle ne choisisse pas la voie de la facilité pour sa conclusion (je soupçonne que c’est peut-être ce qui a déplu d’ailleurs).
À quelques détails près, j’ai donc passé un très bon moment avec ce cycle prenant. La passe-miroir, c’est l’occasion de vivre des aventures avec une héroïne atypique dans un bel univers bien pensé et original. Si vous n’avez jamais lu ce cycle, n’hésitez pas à tenter l’aventure, et si vous vous êtes arrêté en route, pensez-bien à lire les tomes 3 et 4 d’une seule traite !
Infos utiles : La tempête des échos, quatrième tome du cycle de La passe-miroir, est un roman de Christelle Dabos paru chez Gallimard Jeunesse en 2019. 564 p. Couverture de Laurent Gapaillard.
D’autres avis : Le Bibliocosme, Livrement, Sometimes a book
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