Mine de rien, cela faisait trois ans que je n’étais pas venue aux Utopiales. J’étais tellement persuadée que ça allait tomber à l’eau pour une raison x ou y cette année que je suis donc partie les mains dans les poches sans programme et avec tout juste ma brosse à dents, du linge de change et deux livres à dédicacer dans la valise. Ne vous étonnez donc pas de ce compte rendu un peu free style également.
Cette année j’avais un évènement familial le samedi, c’est donc le samedi soir que je suis arrivée à Nantes. J’ai donc commencé par un dîner au restaurant avec des blogopotes. On a parlé bouquins mais pas que, et on s’est (presque) battues pour une corbeille de pain.Ensuite je pensais m’offrir une bonne nuit bien reposante dans ma chambre d’hôtel, mais mon cerveau a décidé de me jouer des tours : insomnie. Qu’à cela ne tienne, j’ai donc lu une bonne partie de la nuit, ce qui m’a permis de finir le tome 5 de Terra Ignota. Au moins je ne risquais plus les spoilers !
De bon matin, je retrouve les blogopotes lors du petit déjeuner et nous partons à la Cité des Congrès. J’achète comme il se doit l’anthologie du festival au stand ActuSF. La tradition veut que je passe ensuite mes journées à courir après les auteurs pour la faire dédicacer mais cette année je n’ai même pas essayé.
Comme je n’avais rien préparé je suis tout le monde à la conférence Irons-nous vers les étoiles ? avec Olivier Grasset, Roland Lehoucq et Élisa Cliquet.
Avec un titre pareil, c’est forcément très intéressant, et les intervenants sont tellement enthousiastes qu’ils en finissent par pratiquement monter un projet de recherche en direct 😂.
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Ensuite, direction le bar !
(je vais sûrement répéter cette phrase un certain nombre de fois)
L’après-midi je vadrouille un peu avant d’assister à l’assemblée générale de l’association NooSFere. Assez logiquement, après l’AG, nous terminons au bar pour refaire le monde. Ou parler bouquins. Ou les deux.
La fin de la journée est occupée par la remise du Prix Julia Verlanger à P. Djèlí Clark pour Ring Shout : Cantique rituel. Je n’ai jamais lu un seul livre de cet auteur, il va vraiment falloir que je m’y mette !
On s’incruste ensuite au pot qui suit la remise de prix avant d’enchaîner sur un restaurant et un papotage dans le hall de l’hôtel à refaire le monde ou à parler bouquins. Ou les deux.
Et je m’offre une courte mais bonne nuit de sommeil.
Pour le deuxième jour, je commence la journée par la visite des expos, à commencer par celle consacrée à Marc-Antoine Mathieu, qui a signé l’affiche de cette année et qui propose des images dans lesquelles on n’a pas fini de se perde (le tout dans une exposition en forme de labyrinthe, c’est excellent).
Ensuite c’est l’exposition Valérie Mangin : scénariser sans limites, une exposition ultra-intéressante sur le métier de scénariste et le parcours de cette autrice. J’en suis ressortie avec l’envie de lire plein de choses. Et de relire Alix aussi.
Enfin, il y a l’exposition Rintarō dont j’ai adoré les crayonnés plein de vie, et bien sûr les nombreux chats.
Après les expositions, une nouvelle conférence avec Roland Lehoucq, Le ciel d'Alastor : et si la Terre était ailleurs ?, où il étudie la possibilité de planètes hébergeant la vie dans d’autres systèmes solaires. Comme toujours avec lui, c’est captivant, accessible et riche en punchlines.
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Ensuite, direction le bar !
L’après-midi, j’assiste à la conférence Le plafond de verre avec Les Aggloméré.e.s, Valérie Mangin, Ada Palmer et Jo Walton. C’est très intéressant mais beaucoup trop court, chacune des intervenantes ayant tellement de choses intéressantes à dire.
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J’enchaîne ensuite sur un passage à la librairie pour faire signer mon exemplaire de Ou ce que vous voudrez à Jo Walton (qui est impressionnée que j’ai déjà fini son livre et contente de la promotion de son livre vu qu'il est sorti en 2020 en VO... autant dire qu'il est passé inaperçu) et Peut-être les étoiles à Ada Palmer (qui me félicite d’avoir déjà fini de le lire).
Je fais aussi deux achats rapides : Bravo, Maman manchot, un album de Chris Haughton pour Mini et Micro-Vert (parce que Chris Haughton rules), et Un étranger en Olondre de Sofia Samatar pour moi (comme il est cité dans Ou ce que vous voudrez je me suis dit que c’était une excellente transition, vers quoi, je ne sais pas).
La section Ursula K. Le Guin dévalisée pour mon plus grand bonheur (c'était un peu le cas de toute la librairie !) |
Ensuite, direction le bar !... et puis la salle presse histoire de se mettre un peu au calme.
On papote et très vite, c’est l’heure de reprendre le train… jusqu’à l’année prochaine !
C’était très plaisant de retourner aux Utopiales cette année et de revoir tous les blogopotes (que je ne citerais pas de peur d’en oublier un ou une, mais 💚 à tous·tes celleux que j'ai croisé même si c'était en coup de vent).
Ça m’a fait très plaisir et en même temps j’étais un peu vidée au bout de deux jours, la faute au manque de sommeil et aussi au fait que je n’ai plus l’habitude de la foule et d’être avec des gens en permanence… je pense que je ferais plus attention à me ménager des pauses à l’hôtel la prochaine fois, car bien sûr, j’espère être là pour la prochaine édition !
Bilan des achats : 3 livres dont un pour les enfants et un déjà lu (je voulais aussi un Octavia Butler mais le rayon était dévalisé) |
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