Couverture de Je suis le rêve des autres

Après avoir adoré Les Nefs de Pangée et un peu moins accroché à Mausolées, j’ai voulu continuer à explorer l’œuvre de Christian Chavassieux, dont j’apprécie l’écriture et les univers qu’il créé. Je me suis lancée dans son dernier court roman, Je suis le rêve des autres.

Celui-ci met en scène un jeune enfant qu'on soupçonne d'être un reliant, capable de parler avec les esprits, et qui part pour un long voyage pour être confirmé dans ses fonctions. Pour cela, il est accompagné d’un des « sages » du village, un des rares à avoir voyagé aux quatre coins du monde.

Je suis le rêve des autres est un récit de voyage et d'apprentissage, où l'enfant comme son protecteur se lancent dans un long périple et apprennent beaucoup en route, autant de ce qu’ils voient de leurs échanges.

C'est un récit globalement doux et lumineux, mais parfois un peu triste lorsqu’il évoque tout ce qui a été perdu. Il est porté par une très jolie écriture qui nous emporte dans cette aventure tranquille mais riche en rencontres.

Cette histoire se déroule dans l’univers des Nefs de Pangée, mais bien après les évènements du roman en question. Cela m’a fait très plaisir de voir comment ce monde avait évolué sur une longue période. Nul besoin d’avoir lu Les Nefs... pour apprécier Je suis le rêve des autres, mais si vous avez prévu de lire Les Nefs..., c’est un peu dommage de commencer par là.

Je pensais être enchantée par ce roman, mais je dois avouer que je suis restée un peu sur ma faim au final. Je ne l’ai clairement pas lu dans les meilleurs circonstances (j’ai même hésité à le laisser de côté mais j’avais envie de le lire), et en plus je l’ai lu peu de temps après Un étranger en Olondre avec qui il partage certaines similitudes (notamment ce côté tranquille).

Cependant, sans être aussi marquant que Les Nefs de Pangée, Je suis le rêve des autres reste un roman intéressant pour son ton, son écriture et son univers.

Infos utiles : Je suis le rêve des autres est un roman de Christian Chavassieux paru en 2022 chez Mu. 176 pages, sous une couverture de Kévin Deneufchatel.

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